Comment choisir le meilleur emballage pour son produit ?

#écoconception#économie circulaire
Émission de gaz à effet de serre, utilisation des ressources, effets sur la biodiversité… les emballages ont un impact sur l'environnement. Déterminer le meilleur emballage pour son produit nécessite de trouver le bon compromis entre ses qualités et son empreinte sur la planète. Panorama de nos conseils et outils pour prendre la bonne décision.

La période actuelle présente de nombreux challenges pour les fabricants d’emballages et les entreprises. Les objectifs réglementaires, les enjeux de sobriété énergétique, d’empreinte carbone, d’effets sur la biodiversité engagent les acteurs économiques à diminuer l’impact de leurs activités sur l’environnement.
Quand cela concerne les emballages et les papiers, il s’agit de faire un compromis entre les garanties qu'ils apportent aux produits et leur empreinte environnementale. Des outils et des méthodologies solides existent pour la mesurer, comme l’analyse de cycle de vie. Mais avant de les aborder, rappelons les enjeux. 

L’impact zéro n’existe pas 

Tout produit a un impact sur l’environnement. Pour le fabriquer, on a besoin d’énergie et de matières premières, et de carburants pour le transporter.
L’emballage ne représente en moyenne que 5 à 10 % des impacts environnementaux du couple produit-emballage. Il est parfois indispensable pour permettre un bon usage du produit et éviter son gaspillage.
Dans certains cas, des produits peuvent se passer d’emballages, comme les fruits et légumes, et les efforts doivent être poursuivis pour chasser le suremballage. A ce sujet, la loi AGEC, anti-gaspillage et pour une économie circulaire qualifie l’emballage dit "inutile". C’est celui qui ne remplit aucune fonction technique essentielle : protection sanitaire et intégrité des produits, transport, support d’information réglementaire. 

4 indicateurs environnementaux à prendre en compte

#1.

Les émissions de gaz à effet de serre

#2.

L'eau

#3.

Les ressources non renouvelables

#4.

La biodiversité

Lorsque vous mettez un produit en marché, des indicateurs vont influencer le choix de son emballage. Bien sûr, cela est à mettre en regard de votre marge d’action technique et économique, mais ils constitueront une boussole pour tendre vers l’emballage qui va générer le moins d’impact. Citons-en quatre.

Premièrement, les émissions de gaz à effet de serre ! La fabrication de l’emballage devra être la moins émettrice possible de CO2. Deuxièmement, la consommation d’eau nécessaire à sa fabrication. Il est pertinent de connaitre la ressource mobilisée, car elle est prélevée dans les milieux naturels qui peuvent être soumis à des stress hydriques. Troisièmement, les ressources non renouvelables : le sable qui rentre dans la composition du verre, le pétrole qui sert à fabriquer les plastiques, le minerai de bauxite pour faire l’aluminium des canettes… Connaître les impacts des matériaux d’emballages sur ces ressources limitées permet d’agir en conséquence.

Enfin, un indicateur plus récemment pris en compte dans l’ACV... celui de la biodiversité. La diversité d’espèces animales et végétales s’érode rapidement à cause des activités humaines. Certaines méthodologies de l’ACV font l’objet de réflexions pour prendre en compte trois des cinq pressions définies par l’IPBES (le GIEC de la biodiversité) : changement d’utilisation des sols et des mers, pollutions et changement climatique. 

L'analyse de cycle de vie, LA référence

Pour mener à bien ce diagnostic, vous pouvez vous référer à l’ACV, analyse de cycle de vie, la méthode la plus aboutie pour évaluer les impacts environnementaux des emballages, comparer différentes options et in fine, choisir la solution qui aura les impacts les plus faibles. Car l’ACV mesure jusqu’à une dizaine d’indicateurs dont ceux précités et plus, à toutes les étapes de la vie de l’emballage (production, usage, fin de vie)... Tout cela au regard du service rendu par le produit.
Cette analyse a déjà permis à des entreprises de quantifier les gains environnementaux obtenus lorsqu’elles pouvaient se passer d’unité d’emballages non indispensables.

Supprimer une unité d'emballage, ça donne quoi ?

L’outil BEE de Citeo permet de mesurer les gains environnementaux d’une solution d’emballage par rapport à une autre.

Ici, la suppression de l’étui du tube permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et le poids de matière utilisé.  

À défaut d'une ACV complète, 3 réflexes à avoir !

Parce que l'ACV n’est pas toujours facilement réalisable par tous, Citeo recommande trois conseils à appliquer dans la démarche d'optimisation environnementale de l'emballage :

  1. Premièrement, il s’agit de comparer les emballages à iso-fonctionnalité. Si vous décidez de réduire l'emballage de votre bouteille de lessive en plastique, elle doit permettre de faire le même nombre de lavages.
  2. Ensuite, comme pour l’ACV, il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie du produit, en considérant sa fin de vie, notamment sa recyclabilité ou son réemploi, autant que l'approvisionnement.
  3. Enfin nous recommandons d’adopter une approche multicritère. L’écoconception en priorité avec la réduction, l’allégement et la recyclabilité. 

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