Emballages en plastique souples : un programme pour améliorer leur recyclabilité

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Le Cotrep (Centre de ressources et d’expertise sur la recyclabilité des emballages ménagers en plastiques en France) qui réunit Citeo, Elipso et Valorplast signe une convention avec le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (IPC) pour améliorer la recyclabilité des emballages en plastique souple.

Ils entourent les bouteilles d’eau en plastique, constituent les sacs de caisse ou encore emballent les légumes surgelés : les emballages souples en plastique représentent ¼ des emballages plastiques ménagers mis sur le marché soit environ 280 000 tonnes. 24 millions de Français peuvent déjà les trier. Avec la généralisation de l’extension des consignes de tri sur tout le territoire, les volumes vont augmenter. Si les emballages souples en PE (polyéthylène) sont de plus en plus recyclés à travers une filière bien définie, les emballages en plastiques souples composés de différents matériaux (PP, PET, etc.) ne bénéficient pas encore de solutions de recyclage.

Citeo, Elipso et Valorplast, à travers leur objectif commun de trouver des solutions de valorisation pour 100% des emballages, s’engagent à développer une filière pérenne en France pour les emballages souples.

Le premier chantier : l’éco-conception et l’amélioration de la recyclabilité. C’est le sens du partenariat signé avec IPC.

100% d’emballages recyclables : une ligne de test pour accompagner l’éco-conception

Il existe deux catégories d’emballages souples en plastique :

  • 120 000 tonnes sont en PE (polyéthylène) : les films plastiques étirables, les plastiques entourant les bouteilles d’eau, les légumes surgelés, et les sacs de caisse par exemple.
  • 160 000 tonnes sont constituées de plusieurs composants et/ou d’autres types de résines plastiques, comme le PP (polypropylène). Ils emballent les barres de céréales, la nourriture pour animaux ou encore les chips.

 

L’utilisation de matériaux hors PE, l’association de plastiques différents (exemple : PET et PE), la présence d’une couche métallique ou de colles peuvent perturber le recyclage de ces emballages. La coopération engagée avec IPC vise à évaluer l’impact de ces différents choix de conception afin d’aider les entreprises à mettre sur le marché des emballages recyclables.

Une ligne de recyclage test de petite capacité sera mise en place à Oyonnax (Ain) et à Alençon (Orne). Sur la base d’un protocole établi avec les deux recycleurs français d’emballages souples Barbier et Machaon, elle reproduira les étapes du recyclage (broyage, lavage etc.) pour tester et étudier le comportement de ces emballages chez les recycleurs.

Calendrier du projet

Doté d’un budget de 400 000 €, le projet démarre en septembre 2019 et se déroulera sur 24 mois. Les avancées du projet seront communiquées régulièrement à l’ensemble des acteurs industriels de la filière.

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